vendredi 4 février 2011

Bio Ahmed Brahim (2)





ولد الأستاذ أحمد إبراهيم ، الأمين الأول لحركة التجديد، في 14 جوان (يونية، حزيران) سنة 1946 بشبه جزيرة جرجيس بالجنوب الشرقي التونسي. وهوأستاذ تعليم عال في اللسانيات المقارنة بالجامعة التونسية، أحيل على التقاعد المبكر منذ ثلاثة سنوات لأسباب سياسية.كما أنه مت...زوج وله ابنتان. 1- من نشاطه السياسي في أواسط الستينات انخرط في الحزب الشيوعي التونسي. انتخب عضوا في لجنته المركزية سنة ،1981 وفي مكتبه السياسي سنة 1987 ،كما تولى إدارة تحرير صحيفة "الطريق الجديد" الأسبوعية في الثمانينات وبداية التسعينات. كان في سنة 1993 من أبرز مؤسسي "حركة التجديد" بوصفها تجميعا لمناضلين تقدميين ينتمون إلى توجهات فكرية يسارية متنوعة، وانتخب عضوا في لجنتها التنفيذية أثناء مؤتمرها التأسيسي، في المؤتمر الأول (سنة 2001) لعب دورا بارزا في قرار إعادة تموقع حركة التجديد بوضوح في المعارضة وتم انتخابه أمينا عاما مساعدا للحركة. لعب دورا هاما في إنجاز المؤتمر الثاني للحركة الذي انعقد في صائفة 2007 كتتويج لمسار توحيدي طريف جمع على أساس تناصفي إطارات حركة التجديد وشخصيات ديمقراطية تقدمية مستقلة، وقد تم انتخابه في هذا المؤتمر أمينا أولا لحركة التجديد. وبصفته تلك ساهم في المشاورات التي أدت، في صائفة 2008 ، إلى تأسيس "المبادرة الوطنية من أجل الديمقراطية والتقدم" وهو تحالف سياسي مفتوح يعتبر نفسه امتدادا وتطويرا لتجربة "المبادرة الديمقراطية" التي خاضت انتخابات 2004 ولتجربة "المبادرة/الائتلاف"بعد 2005. وتضم المبادرة الوطنية ، إلى جانب "حركة التجديد" وعديد الوجوه التقدمية المستقلة، كلا من "الحزب الاشتراكي اليساري" و"حزب العمل الوطني الديمقراطي" وهما حزبان يطالبان بالاعتراف بحقهما في النشاط القانوني. وفي 22 مارس 2009 عقدت "المبادرة الوطنية" بقاعة الحمراء بالعاصمة اجتماعا حاشدا أعلنت فيه خوض الانتخابات القادمة بصفة موحدة واختيارها الأستاذ أحمد إبراهيم مرشحا حاملا لرايتها في الرئاسية. وقد صرح بهذه المناسبة أنه عازم على "منافسة مرشح الحزب الحاكم منافسة الند للند". 2- من نشاطه النقابي ناضل السيد أحمد إبراهيم في الحركة الطلابية وتحمل مسؤوليات في الستينات في "الاتحاد العام لطلبة تونس" و"جمعية طلبة شمال إفريقيا المسلمين بفرنسا". شارك في مؤتمر "قربة" للاتحاد العام لطلبة تونس. ناضل في الاتحاد العام التونسي للشغل صلب قطاعي التعليم الثانوي ثم العالي، وتحمل مسؤوليات نقابية في بداية الثمانينات ضمن المكتب الوطني لنقابة التعليم العالي والبحث العلمي. 3 - من نشاطه الأكاديمي وكأستاذ وباحث في اللسانيات أشرف السيد أحمد إبراهيم على إعداد العشرات من أطروحات الدكتوراه ورسائل الماجستير، وتحمل مسؤوليات في المجالس العلمية بكلية الآداب وجامعة منوبة وفي هيئات أكاديمية أخرى، وهو عضو في عدة جمعيات علمية تونسية ودولية. وقد أسس وأدار ابتداء من منتصف التسعينات وحدة بحث في "اللغة واللغة الواصفة" تضم عشرات الباحثين من مختلف الجامعات التونسية والاختصاصات اللغوية. كما أصدر عددا من الكتب ونشر في المجلات العلمية التونسية والاجنبية عشرات البحوث والمقالات في اللسانيات الفرنسية والعربية والعامة وفي اللسانيات المقارنة.
Le professeur Ahmed BRAHIM est né le 14 juin 1946 dans la presqu’île de Zarzis, au Sud-Est tunisien. Professeur de l’enseignement supérieur, spécialiste de linguistique comparée, il a été mis à la retraite d’office, il y a trois ans, pour des raisons politiques. Il est marié et père de deux filles. 1. Activités politiques Au milieu des années 60, il adhère au Parti communiste tunisien, dont il est élu membre du Comité central en 1981, et membre du Bureau politique en 1987. Dans les années 80 et au début des années 90, il est Directeur de la rédaction de l’hebdomadaire du parti, Attariq Al Jadid. En 1993, au dixième congrès du PCT, il est parmi les principaux fondateurs du mouvement ETTAJDID, rassemblement de militants progressistes aux orientations intellectuelles et politiques diverses. Il est élu membre du Comité exécutif de ce mouvement lors de ce congrès constitutif. Au premier congrès d’Ettajdid (2001), il joue un rôle de premier plan dans le repositionnement clair du Mouvement au sein de l’opposition, et il en est élu secrétaire général adjoint. Il joue un rôle important dans l’accomplissement du deuxième congrès du mouvement, tenu en juillet 2007 en tant qu’aboutissement d’un processus unitaire original ayant regroupé sur une base paritaire les cadres du mouvement Ettajdid et des militants démocrates et progressistes indépendants. Lors de ce congrès, il est élu premier secrétaire d’Ettajdid. En tant que tel, il a participé aux consultations ayant abouti, en juin 2008, à la fondation de l’Initiative Nationale pour la Démocratie et le Progrès (INDP) : une coalition ouverte qui se considère comme un prolongement et un développement de l’expérience de l’« Initiative Démocratique » qui a participé aux élections de 2004 ainsi que de celle de l’« Initiative/Coalition » après 2005. L’Initiative Nationale regroupe, outre le mouvement Ettajdid et de nombreuses figures progressistes indépendantes, le Parti Socialiste de Gauche (PSG) et le Parti du Travail Patriotique et Progressiste (PTPD) qui revendiquent la reconnaissance de leur droit à l’activité légale. Le 22 mars 2009, l’Initiative Nationale tient un grand meeting lors duquel elle annonce sa participation unitaire aux prochaines élections et sa décision de faire du professeur Ahmed Brahim son candidat aux présidentielles. Dans un discours présenté à cette occasion, celui-ci déclare qu’il est résolu à entrer dans une « compétition d’égal à égal » avec le candidat du parti au pouvoir. 2. Activités syndicales M. Ahmed Brahim a milité au sein du mouvement étudiant. Dans les années soixante, il a assumé des responsabilités dans les structures de l’UGET et de l’Association des Étudiants Musulmans Nord-Africains en France (AEMNA). Il a participé au congrès de l’UGET à Korba (1971). Il a milité au sein de l’UGTT, dans le secteur de l’Enseignement secondaire, puis au supérieur. Au début des années quatre-vingt, il a été membre du Bureau national du Syndicat de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. 3. Activités académiques En tant que professeur-chercheur, M. Ahmed Brahim a dirigé des dizaines de thèses de doctorat et mémoires de master. Il a assumé des responsabilités dans le Conseil Scientifique de la Faculté des Lettres et dans le Conseil de l’Université de la Manouba ainsi que dans d’autres instances académiques. Il est membre de plusieurs associations scientifiques tunisiennes et internationales. Il a fondé et dirigé à partir des années quatre-vingt-dix une Unité de recherche « Langage et Métalangage » qui regroupe des dizaines de chercheurs de diverses universités et spécialités linguistiques. Il a également publié des ouvrages et des dizaines d’études et d’articles en linguistique française, arabe et générale ainsi qu’en linguistique comparée.

vendredi 28 janvier 2011

Qui est Lilia Abidi ? (part 1)


Lilia Labidi nommée ministre des Affaires de la Femme dans le gouvernement d'Union nationale, est née en 1949 à Radès.

Mme Lilia Labidi est titulaire d'un doctorat en psychologie (1978) et d'un doctorat d'Etat en anthropologie (1986), à l'université de Paris VII.

Le nouveau ministre des affaires de la femme est anthropologue et maître de conférence en psychologie clinique à la faculté des sciences humaines de Tunis.

Mme Labidi a effectué plusieurs recherches sur la femme dans le monde arabe. Elle est auteure de nombreux livres et articles sur la sexualité, la violence à l'encontre des femmes, l'histoire orale des pionnières du mouvement féministe tunisien et le développement des droits de la femme dans le monde arabe.

On compte parmi ses plus importants ouvrages "l'histoire d'une parole féminine" (1982), "Les origines des mouvements féministes en Tunisie" (1987), "Qabla, médecin des femmes" (1987), "Sabra, Hachma" (1989), "Romancières sénégalaises à la recherche de leur temps" (2003), "Militantes Tunisiennes 1981-1961" (2009).

Elle a organisé plusieurs séminaires nationaux et internationaux sur les pratiques médicales et la santé de la femme, les droits de la femme, femme et science, et la participation de la femme à la résolution des conflits.

Elle a dirigé un programme de recherche national sur la moralité publique dans le monde et en Afrique. Elle est conférencière à l'Institut des études avancées de l'université de Princeton NJ et au Woodrow Wilson International Center de l'université de Washington DC (Etats-Unis d'Amérique).

Lilia Labidi est membre actif de l'Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD) dont elle a été membre du comité directeur en 1989.

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Qui est Abdelhakim Bouraoui? (Part 1)



Secrétaire Général du Gouvernement

M. Abdelhakim Bouraoui est né le 8 mars 1954 à Sousse.
Après l’obtention du baccalauréat du lycée secondaire de Sousse, il a poursuit ses études supérieures à la faculté de Droit et des Sciences Economiques de Tunis. Licencié en droit (1975), M. Abdelhakim Bouraoui, est par ailleurs titulaire du diplôme du cycle supérieur de l'Ecole Nationale d’Administration(ENA).
il entame sa carrière professionnelle au Ministère des Affaires Sociales où il est nommé en 1980 chef de service.
Il rejoint par la suite le Premier Ministère où il est successivement nommé sous- directeur aux services du conseiller juridique et de législation du gouvernement (juillet 1982), directeur (janvier 1986), et directeur général (janvier 1988).
En octobre 1988, il est nommé chargé de mission auprès du Ministre de la Justice puis auprès du Premier Ministre , en octobre 1989.
M. Abdelhakim Bouraoui a occupé ensuite le poste du directeur du cabinet du Premier Ministre en mars 1990 jusqu’à sa nomination Secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique et de la réforme administrative le 30 avril 1999.
Le 1er novembre 2004, il a été nommé Premier Président du tribunal administratif, puis Secrétaire Général du Gouvernement, le 25 janvier 2007 et Secrétaire Général du Gouvernement et chargé des Relations avec la Chambre des Députés et la Chambre des Conseillers le 14 janvier 2010 poste qu’il a occupé jusqu'à sa nomination le 17 Janvier 2011 Secrétaire Général du Gouvernement.

Il est marié et père de deux enfants.

Qui est Ahmed Abderraouf Ounaïs? ( Part 1)


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Ahmed Abderraouf Ounaïs a été nommé ce jeudi ministre des Affaires étrangères du gouvernement de transition tunisien remanié. C'est un diplomate de carrière qui a servi sous les présidences de Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali. Retraité depuis 1994, cet homme marié ne s'attendait sûrement pas à reprendre du service, jusqu'à la révolution tunisienne qui a chassé Ben Ali du pouvoir le 14 janvier.

Il était initialement sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères dans le gouvernement de transition première mouture, formé le 17 janvier par Mohamed Ghannouchi. Cet indépendant succède, deux jours après avoir fêté ses 75 ans, à Kamel Morjane. C'était le dernier chef de la diplomatie de Ben Ali, souvent présenté de son temps comme le candidat de Washington à la succession.

Paris, Moscou, New Dehli

Kamel Morjane a fait, avec la plupart des caciques de l'ancien régime, les frais de ce remaniement, décidé sous la pression quotidienne de milliers de manifestants et de la puissante Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT).

Licencié en lettres de l'Université de la Sorbonne à Paris, Ahmed Abderraouf Ounaïs entre en 1962 au ministère des affaires étrangères. Puis il retourne à Paris, en 1971, en tant que conseiller culturel à l'ambassade de Tunisie, avant d'être nommé conseiller d'ambassade à Moscou en 1972. Huit ans plus tard, il devient ambassadeur représentant permanent adjoint de la Tunisie auprès des Nations Unies. Ensuite promu ambassadeur de Tunisie à New Delhi, de 1980 à 1987, puis à Moscou, de 1987 à 1990, il était censé avoir achevé sa carrière à la direction générale de son ministère. Jusqu'à ce que les événements l'appellent au sommet de la diplomatie tunisienne, au moins pour quelques mois.

Qui est Mohamed Nacer ? (part 1)


M. Mohamed Ennaceur qui vient d'être nommé ministre des affaires sociales est né le 21 Mars 1934, à Eljem (Mahdia).

Il est diplômé de l'Institut des Hautes Études de Tunis (1956). Il a obtenu un doctorat en droit social à l'Université Paris Panthéon-Sorbonne (1976).

Il a été nommé deux fois ministre du travail et des affaires sociales (1974/1977) et (1979/1985).

M. Ennaceur assure, depuis 2005, le poste de coordinateur des activités du Pacte Mondial des Nations Unies en Tunisie et d'auditeur Social et de Consultant International depuis 2000.

Entre, 1991 et 1996, il a occupé le poste de Chef de la Mission Permanente de Tunisie auprès de l'Office des Nations Unies et des Institutions Internationales Spécialisées à Genève.

M. Mohamed Ennaceur est ancien Commissaire Général de l'Office des Travailleurs tunisiens à l'Étranger (1973-1974).

Il est le président Fondateur de l'Association Tunisienne de Droit Social depuis 1985, directeur Fondateur de la Revue Tunisienne de Droit Social, vice-Président de la Société internationale du Droit du Travail et de la Sécurité Sociale, président Fondateur de l'Institut de l'Audit Social de Tunisie et président Fondateur du Festival International de Musique Symphonique d'El Jem.

Il est, également, président de l'Institut Social Consult, membre de l'institut International de l'Audit Social (Paris) et conseiller du Centre d'Etudes Prospectives et Stratégiques de Paris.

Il a travaillé au sein de plusieurs instances régionales et internationales spécialisées dans les droits de l'homme.

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Quelques personnalités du deuxième gouvernement de transition

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Elyes Jouini, nommé jeudi 27 janvier, ministre auprès du premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, chargé des réformes économiques et sociales, est vice-président à l'université française de Paris-Dauphine depuis onze ans. Membre du conseil scientifique de l'université, cet agrégé de mathématiques, âgé de 46 ans, fait partie de l'Institut universitaire de France (IUF).

Il rejoint ainsi le nouveau gouvernement provisoire chargé de gérer les affaires de la nouvelle Tunisie, en attendant que soient organisées, d'ici à six mois, des élections présidentielle et législatives.

Parmi les douze ministres nouveaux entrants figure également Mehdi Houas. Nommé ministre du commerce et du tourisme, il est né à Marseille et a créé en 2002 une entreprise en informatique, Talan, spécialisée dans les nouvelles technologies de l'information.

Yacine Brahim, nouveau ministre des transports, est lui aussi un chef d'entreprise réputé dans le domaine de l'informatique.

Enfin, Jelloul Ayed, nouveau ministre des finances, est un banquier mélomane, grand amateur d'opéras, qui résidait au Maroc où il dirigeait l'une des principales banques, la BMCE.

Ces profils de professionnels rompent avec la première équipe de transition du gouvernement tunisien, mise en place après la chute de l'ancien chef de l'Etat Zine El-Abidine Ben Ali, le 14 janvier.

SEPT EX-MEMBRES DU RCD REMERCIÉS

Sept ministres ex-membres du RCD, le parti au pouvoir du régime Ben Ali, sont partis. Douze autres ont fait leur entrée, essentiellement des universitaires de haut niveau. Parmi eux, Habiba Zehi, 60 ans, professeur de médecine, membre fondatrice de plusieurs sociétés médicales, de l'association des femmes tunisiennes démocrates et cofondatrice de la section tunisienne d'Amnesty International.

Nommée ministre de la santé, elle est aussi l'épouse de l'un des acteurs les plus importants de l'après Ben Ali, l'économiste Mahmoud Ben Romdhane, membre du parti de l'ancienne opposition Ettajdid (post-communiste) également représenté dans le gouvernement provisoire tunisien.

Isabelle Mandraud

Farhat Rajhi (part 1)


Farhat Rajhi est un ancien magistrat,
Procureur général auprès la cour d’appel de Bizerte jusqu'à 2009
Président de la chambre criminelle à la cour d’appel de Tunis depuis 2009

M. Farhat Rajhi nouveau ministre de l'intérieur au sein du gouvernement d'union nationale, est né le 29 décembre 1952 à Tunis.

Licencié en droit de la faculté de droit de Tunis (juin 1975), M. Rajhi a une carrière de 36 ans dans le domaine de la magistrature. Il a occupé pendant 8 ans le poste de juge rapporteur auprès du tribunal immobilier avant d'être nommé juge au tribunal cantonal de Tunis puis successivement adjoint du procureur général près la cour d'appel de Tunis et vice-président du tribunal immobilier. Il a également occupé le poste d'inspecteur des services judiciaires au sein du ministère de la justice.

M. Rajhi a été nommé président de la chambre criminelle près la cour d'appel de Monastir puis procureur général près la cour de cassation.

Il a aussi occupé les postes de président de la chambre criminelle relevant de la cour d'appel de Bizerte, procureur général successivement près la cour d'appel de Nabeul et de Bizerte. Il a été aussi président de la chambre criminelle près la cour d'appel de Tunis.

M. Rajhi enseigne la Procédure pénale à l'Institut supérieur de la magistrature. Il est auteur de plusieurs articles et contributions dans la revue jurisprudence et législations.

Il est marié et père de deux enfants.


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