vendredi 28 janvier 2011

Qui est Lilia Abidi ? (part 1)


Lilia Labidi nommée ministre des Affaires de la Femme dans le gouvernement d'Union nationale, est née en 1949 à Radès.

Mme Lilia Labidi est titulaire d'un doctorat en psychologie (1978) et d'un doctorat d'Etat en anthropologie (1986), à l'université de Paris VII.

Le nouveau ministre des affaires de la femme est anthropologue et maître de conférence en psychologie clinique à la faculté des sciences humaines de Tunis.

Mme Labidi a effectué plusieurs recherches sur la femme dans le monde arabe. Elle est auteure de nombreux livres et articles sur la sexualité, la violence à l'encontre des femmes, l'histoire orale des pionnières du mouvement féministe tunisien et le développement des droits de la femme dans le monde arabe.

On compte parmi ses plus importants ouvrages "l'histoire d'une parole féminine" (1982), "Les origines des mouvements féministes en Tunisie" (1987), "Qabla, médecin des femmes" (1987), "Sabra, Hachma" (1989), "Romancières sénégalaises à la recherche de leur temps" (2003), "Militantes Tunisiennes 1981-1961" (2009).

Elle a organisé plusieurs séminaires nationaux et internationaux sur les pratiques médicales et la santé de la femme, les droits de la femme, femme et science, et la participation de la femme à la résolution des conflits.

Elle a dirigé un programme de recherche national sur la moralité publique dans le monde et en Afrique. Elle est conférencière à l'Institut des études avancées de l'université de Princeton NJ et au Woodrow Wilson International Center de l'université de Washington DC (Etats-Unis d'Amérique).

Lilia Labidi est membre actif de l'Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD) dont elle a été membre du comité directeur en 1989.

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Qui est Abdelhakim Bouraoui? (Part 1)



Secrétaire Général du Gouvernement

M. Abdelhakim Bouraoui est né le 8 mars 1954 à Sousse.
Après l’obtention du baccalauréat du lycée secondaire de Sousse, il a poursuit ses études supérieures à la faculté de Droit et des Sciences Economiques de Tunis. Licencié en droit (1975), M. Abdelhakim Bouraoui, est par ailleurs titulaire du diplôme du cycle supérieur de l'Ecole Nationale d’Administration(ENA).
il entame sa carrière professionnelle au Ministère des Affaires Sociales où il est nommé en 1980 chef de service.
Il rejoint par la suite le Premier Ministère où il est successivement nommé sous- directeur aux services du conseiller juridique et de législation du gouvernement (juillet 1982), directeur (janvier 1986), et directeur général (janvier 1988).
En octobre 1988, il est nommé chargé de mission auprès du Ministre de la Justice puis auprès du Premier Ministre , en octobre 1989.
M. Abdelhakim Bouraoui a occupé ensuite le poste du directeur du cabinet du Premier Ministre en mars 1990 jusqu’à sa nomination Secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique et de la réforme administrative le 30 avril 1999.
Le 1er novembre 2004, il a été nommé Premier Président du tribunal administratif, puis Secrétaire Général du Gouvernement, le 25 janvier 2007 et Secrétaire Général du Gouvernement et chargé des Relations avec la Chambre des Députés et la Chambre des Conseillers le 14 janvier 2010 poste qu’il a occupé jusqu'à sa nomination le 17 Janvier 2011 Secrétaire Général du Gouvernement.

Il est marié et père de deux enfants.

Qui est Ahmed Abderraouf Ounaïs? ( Part 1)


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Ahmed Abderraouf Ounaïs a été nommé ce jeudi ministre des Affaires étrangères du gouvernement de transition tunisien remanié. C'est un diplomate de carrière qui a servi sous les présidences de Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali. Retraité depuis 1994, cet homme marié ne s'attendait sûrement pas à reprendre du service, jusqu'à la révolution tunisienne qui a chassé Ben Ali du pouvoir le 14 janvier.

Il était initialement sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères dans le gouvernement de transition première mouture, formé le 17 janvier par Mohamed Ghannouchi. Cet indépendant succède, deux jours après avoir fêté ses 75 ans, à Kamel Morjane. C'était le dernier chef de la diplomatie de Ben Ali, souvent présenté de son temps comme le candidat de Washington à la succession.

Paris, Moscou, New Dehli

Kamel Morjane a fait, avec la plupart des caciques de l'ancien régime, les frais de ce remaniement, décidé sous la pression quotidienne de milliers de manifestants et de la puissante Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT).

Licencié en lettres de l'Université de la Sorbonne à Paris, Ahmed Abderraouf Ounaïs entre en 1962 au ministère des affaires étrangères. Puis il retourne à Paris, en 1971, en tant que conseiller culturel à l'ambassade de Tunisie, avant d'être nommé conseiller d'ambassade à Moscou en 1972. Huit ans plus tard, il devient ambassadeur représentant permanent adjoint de la Tunisie auprès des Nations Unies. Ensuite promu ambassadeur de Tunisie à New Delhi, de 1980 à 1987, puis à Moscou, de 1987 à 1990, il était censé avoir achevé sa carrière à la direction générale de son ministère. Jusqu'à ce que les événements l'appellent au sommet de la diplomatie tunisienne, au moins pour quelques mois.

Qui est Mohamed Nacer ? (part 1)


M. Mohamed Ennaceur qui vient d'être nommé ministre des affaires sociales est né le 21 Mars 1934, à Eljem (Mahdia).

Il est diplômé de l'Institut des Hautes Études de Tunis (1956). Il a obtenu un doctorat en droit social à l'Université Paris Panthéon-Sorbonne (1976).

Il a été nommé deux fois ministre du travail et des affaires sociales (1974/1977) et (1979/1985).

M. Ennaceur assure, depuis 2005, le poste de coordinateur des activités du Pacte Mondial des Nations Unies en Tunisie et d'auditeur Social et de Consultant International depuis 2000.

Entre, 1991 et 1996, il a occupé le poste de Chef de la Mission Permanente de Tunisie auprès de l'Office des Nations Unies et des Institutions Internationales Spécialisées à Genève.

M. Mohamed Ennaceur est ancien Commissaire Général de l'Office des Travailleurs tunisiens à l'Étranger (1973-1974).

Il est le président Fondateur de l'Association Tunisienne de Droit Social depuis 1985, directeur Fondateur de la Revue Tunisienne de Droit Social, vice-Président de la Société internationale du Droit du Travail et de la Sécurité Sociale, président Fondateur de l'Institut de l'Audit Social de Tunisie et président Fondateur du Festival International de Musique Symphonique d'El Jem.

Il est, également, président de l'Institut Social Consult, membre de l'institut International de l'Audit Social (Paris) et conseiller du Centre d'Etudes Prospectives et Stratégiques de Paris.

Il a travaillé au sein de plusieurs instances régionales et internationales spécialisées dans les droits de l'homme.

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Quelques personnalités du deuxième gouvernement de transition

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Elyes Jouini, nommé jeudi 27 janvier, ministre auprès du premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, chargé des réformes économiques et sociales, est vice-président à l'université française de Paris-Dauphine depuis onze ans. Membre du conseil scientifique de l'université, cet agrégé de mathématiques, âgé de 46 ans, fait partie de l'Institut universitaire de France (IUF).

Il rejoint ainsi le nouveau gouvernement provisoire chargé de gérer les affaires de la nouvelle Tunisie, en attendant que soient organisées, d'ici à six mois, des élections présidentielle et législatives.

Parmi les douze ministres nouveaux entrants figure également Mehdi Houas. Nommé ministre du commerce et du tourisme, il est né à Marseille et a créé en 2002 une entreprise en informatique, Talan, spécialisée dans les nouvelles technologies de l'information.

Yacine Brahim, nouveau ministre des transports, est lui aussi un chef d'entreprise réputé dans le domaine de l'informatique.

Enfin, Jelloul Ayed, nouveau ministre des finances, est un banquier mélomane, grand amateur d'opéras, qui résidait au Maroc où il dirigeait l'une des principales banques, la BMCE.

Ces profils de professionnels rompent avec la première équipe de transition du gouvernement tunisien, mise en place après la chute de l'ancien chef de l'Etat Zine El-Abidine Ben Ali, le 14 janvier.

SEPT EX-MEMBRES DU RCD REMERCIÉS

Sept ministres ex-membres du RCD, le parti au pouvoir du régime Ben Ali, sont partis. Douze autres ont fait leur entrée, essentiellement des universitaires de haut niveau. Parmi eux, Habiba Zehi, 60 ans, professeur de médecine, membre fondatrice de plusieurs sociétés médicales, de l'association des femmes tunisiennes démocrates et cofondatrice de la section tunisienne d'Amnesty International.

Nommée ministre de la santé, elle est aussi l'épouse de l'un des acteurs les plus importants de l'après Ben Ali, l'économiste Mahmoud Ben Romdhane, membre du parti de l'ancienne opposition Ettajdid (post-communiste) également représenté dans le gouvernement provisoire tunisien.

Isabelle Mandraud

Farhat Rajhi (part 1)


Farhat Rajhi est un ancien magistrat,
Procureur général auprès la cour d’appel de Bizerte jusqu'à 2009
Président de la chambre criminelle à la cour d’appel de Tunis depuis 2009

M. Farhat Rajhi nouveau ministre de l'intérieur au sein du gouvernement d'union nationale, est né le 29 décembre 1952 à Tunis.

Licencié en droit de la faculté de droit de Tunis (juin 1975), M. Rajhi a une carrière de 36 ans dans le domaine de la magistrature. Il a occupé pendant 8 ans le poste de juge rapporteur auprès du tribunal immobilier avant d'être nommé juge au tribunal cantonal de Tunis puis successivement adjoint du procureur général près la cour d'appel de Tunis et vice-président du tribunal immobilier. Il a également occupé le poste d'inspecteur des services judiciaires au sein du ministère de la justice.

M. Rajhi a été nommé président de la chambre criminelle près la cour d'appel de Monastir puis procureur général près la cour de cassation.

Il a aussi occupé les postes de président de la chambre criminelle relevant de la cour d'appel de Bizerte, procureur général successivement près la cour d'appel de Nabeul et de Bizerte. Il a été aussi président de la chambre criminelle près la cour d'appel de Tunis.

M. Rajhi enseigne la Procédure pénale à l'Institut supérieur de la magistrature. Il est auteur de plusieurs articles et contributions dans la revue jurisprudence et législations.

Il est marié et père de deux enfants.


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Abdelkarim Zebidi (part 1)

C’est un professeur de médecine, Abdelkarim Zebidi, qui avait déjà occupé des postes ministériels (Santé, Recherche), qui occupera le poste de ministre de la Défense en Tunisie. La rue ayant refusé la constitution d’un gouvernement provisoire comprenant aux ministères principaux des ministres de Ben Ali. Quand il était ministre de la Recherche (en 2002), il avait notamment plaidé pour une plus grande implication de l’Union européenne pour soutenir les instituts de recherche de Tunisie et plus généralement du Maghreb.

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lundi 24 janvier 2011

Qui est Abdelkader Zitouni? ( Part 1)



Monsieur ABDELKADER ZITOUNI Coordinateur National du PARTI TUNISIE VERTE.
Né le 1 octobre 1942 à GABES études primaires à GAFSA études secondaires à SFAX.

Bac à la faculté des sciences à TUNIS et à GRENOBLE . Maîtrise es Sciences Physiques.
ÉCOLE CENTRALE DES ARTS ET MANUFACTURES DE PARIS DIPLÔME INGÉNIEUR ARTS ET MANUFACTURES.
FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES DE NANTERRE 3eme année sciences économiques.


Activités politiques à TUNIS ET A GRENOBLE. MILITANT de l’UGET et secrétaire général de la section UGET à GRENOBLE en 1965 PARIS .membre du mouvement du 22 mars 1968 qui a déclenché MAI 68

MEMBRE DE LA GAUCHE TUNISIENNE PERSPECTIVES
Ingénieur à la SNT, il organise la première grève des transports de la SNT en 1973, démis de ses fonctions en raison de la grève.

Organise la première grève des ingénieurs à l'Union des Ingénieurs de Tunisie avecLA avec les camarades ingénieurs Raouf Chemmari,Ali Khalfallah ..
Cite a comparaitre devant la cour de sûreté de l’Etat dans le procès de la gauche tunisienne en 1973 et acquitté.

1978, organise le soutien aux familles des détenus UGTT arrêtés par Bourguiba ( Ben Ali Directeur de Sûreté) le 26/01/1978.

Directeur de la SNIT, Réalisation de 500 logements sociaux. SPROLS.
1981 Directeur Technique jusqu'en 2002 , réalisation de 20 000 logements sociaux Expert INTERNATIONAInternational du logement social.

2003 2004— FONDATION DU PREMIER PARTI ÉCOLOGIQUE TUNISIEN TUNISIE VERTE

Coordinateur National Parti "Tunisie Verte", membre du Parti Vert Européen, membre de la fédération des verts africains, membre de "Global Greens".

Marié père de 3 enfants.

Qui est Ahmed Inoubli? ( Part 1)



Source Wikipedia

Ahmed Inoubli (أحمد إينوبلي), également orthographié Ahmed El Inoubli ou Ahmed Innoubli, né le 21 octobre 1958, est un homme politique et avocat tunisien.
Cet ancien avocat, entré en politique au début des années 1990 au sein de l'Union démocratique unioniste, un parti de tendance nationaliste, devient chef de ce parti en 2004, dans le contexte de crise né de l'arrestation de son prédecesseur Abderrahmane Tlili.
À l'occasion de l'élection présidentielle de 2009, il est désigné candidat de son parti pour la première fois.

Biographie
Ascension politique.
Avocat de province, il adhère en 1992 à l'Union démocratique unioniste (UDU), parti de l'opposition considérée comme modérée. Il devient membre de son bureau politique en 1995Lors des élections législatives de 1999, il est, en cette qualité, proclamé tête de liste de sa circonscription


Chef de parti
Il devient secrétaire général de l'UDU le 13 septembre 2004[3], devenant en quelque sorte l'« héritier » d'Abderrahmane Tlili, fondateur et ancien secrétaire général. Cependant, il hérite d'un parti confronté à une crise depuis septembre 2003, en raison de l'incarcération de Tlili, qui « dominait l'institution et le parti » ; un conflit éclate alors pour prendre le contrôle du leadership au sein du parti. Pour Inoubli, celui-ci est le fait de personnes ayant des ambitions légitimes, comme Taïeb Jellali, et d'autres qui sont uniquement animées par des convoitises politiques, dont notamment Mustapha Yahiaoui et Abdelmalek Laâbidi. Un an plus tard, le 3 juin 2004, Tlili est condamné et le parti se retrouve sans dirigeant alors que, pendant un an, seule une direction collégiale se chargeait de la gestion des affaires courantes en tentant de maintenir la stabilité du parti. On envisage d'abord de réaliser une élection pour choisir un dirigeant mais tous les candidats annoncés, dont Yahiaoui, se retirent finalement. C'est pourquoi le Conseil national désigne Inoubli comme secrétaire général alors qu'il n'avait pas présenté sa candidature. Ses détracteurs lui reprochent par la suite son « manque de maturité politique »[4].
La même année, nommée comme tête de liste à Jendouba[1], il est élu député au terme des élections législatives du 24 octobre 2004[5]. À l'occasion des élections présidentielles, qui se déroulent le même jour, il décide de soutenir la candidature du président Zine el-Abidine Ben Ali et appelle les électeurs ainsi que ses militants à voter pour lui, tout en déclarant soutenir le pluralisme aux élections.


Pour Moncef Chebbi, membre de la Chambre des conseillers proche de l'UDU, Ahmed Inoubli a joué un rôle majeur dans la dynamique de reconstruction du parti. Il crée des fédérations dans tout le pays pour favoriser un meilleur déploiement du parti dans les gouvernorats. Mais, pour certains critiques, l'UDU est un « parti de l'administration », quoique Inoubli voit en son mouvement un « parti patriotique ». Le 25 février 2006, plusieurs dizaines de militants, dont cinq membres du bureau politique, quittent le parti en reprochant à Inoubli des « pratiques anti-démocratiques » et des « prises de positions unilatérales ». Lors du quatrième congrès de l'UDU, tenu à Djerba du 24 au 26 mars 2006, Inoubli est réélu à son poste de secrétaire général ; les 225 congressistes le confirment par 194 voix contre 26 pour son unique concurrent, Mongi M'zid, alors que cinq bulletins sont déclarés nuls.


En vue des élections présidentielles de 2009, le conseil national du parti, réuni les 15 et 16 novembre 2008, le désigne comme candidat de l'UDU par 74 voix contre 4 ; cette décision lui avait été recommandée par le bureau politique du parti réuni le 18 octobre[9],[10]. Il annonce alors vouloir « un changement plus profond et plus rapide en matière démocratique. [Le] programme politique [du mouvement] est celui d'un parti d'opposition. Il est différent de celui du RCD, mais nous avons des convergences avec le président Ben Ali, dont nous soutenons plusieurs des choix relatifs aux intérêts nationaux ». Au terme du scrutin, il arrive finalement en troisième position avec 3,80 % des suffrages exprimés.


À l'occasion du 17e anniversaire de l'arrivée au pouvoir du président Ben Ali, survenue le 7 novembre 1987, il est fait commandeur de l'Ordre du 7 novembre. Pour le vingtième anniversaire de son avènement, Inoubli est fait grand officier de l'Ordre du 7 novembre[14].


Idéologie


Nationalisme arabe
L'UDU étant d'obédience nationaliste arabe, Inoubli indique qu'à ses yeux, « nul ne peut se revendiquer du nationalisme arabe s'il n'est pas en premier lieu patriotique ». C'est la raison, dit-il, pour laquelle il refuse « toute interférence étrangère au nom de la démocratie et de la défense des droits de l'homme car nous devons tous retenir la dure leçon irakienne ». En effet, Inoubli reconnaît que le monde arabe vit une période « très difficile » et impute cela à ses dirigeants qui « n'ont pas pris en considération ce sentiment populaire » qu'est le nationalisme arabe. Il s'agit, selon lui, de « préserver d'abord et de toute urgence son identité ».


Par rapport à l'exécution de Saddam Hussein, Inoubli pense qu'il « a fait preuve lors de son exécution d'un courage hors pair et a défié ses bourreaux », alors que son « procès [...] est dénué de toute légalité [...] L'exécution du président irakien est un assassinat d'un homme politique planifié par l'occupant américain et exécuté par des pions irakiens et des agents à la solde de l'Iran ». Pour lui, « la mort auréolée de gloire de Saddam Husseïn fait de lui un symbole ».
Lors du conflit israélo-libanais de 2006, il affirme condamner « fermement l'agression contre le peuple libanais menée par les sionistes sous la protection des États-Unis ». Pour lui, « ce qui se passe aujourd'hui dans cette région reflète le combat entre deux volontés, celle de l'hégémonie sur la région conduite par les États-Unis et mise à exécution par les sionistes, et celle de la survie et de l'existence même menée par la résistance libanaise et particulièrement le Hezbollah ». À son sens, « le combat est nettement déséquilibré sur le plan militaire » mais il dit être « convaincu que les États-Unis ne peuvent en aucune manière atteindre leurs objectifs pour deux raisons au moins. Ils ont prouvé qu'ils ne visent que les civils, les enfants et les personnes âgées. Ensuite, les sionistes combattent un mouvement de résistance qui ne peut être défait en six jours. De plus, si les sionistes remportent une victoire militaire ils restent perdants sur le plan politique et surtout moral ».


Positions nationales
Pour ce qui en est de la Tunisie, il affirme critiquer « tout ce qui est négatif », « mais [saluer] les réalisations gigantesques accomplies par le Changement » depuis le 7 novembre 1987. Celui-ci « a sauvé la Tunisie parce qu'il a instauré l'État de droit et des institutions ».


Sur la question religieuse, il se dit favorable « à une lecture raisonnable de l'islam et à la liberté du culte » et à « une Tunisie musulmane et non une Tunisie islamiste ». Il se dit également opposé à l'émergence d'un État religieux et à la laïcité.


Sur la période coloniale, interrogé par le journal arabophone Al Chourouk, Inoubli demande « à l'État français de s'excuser auprès de notre peuple et de lui verser des dommages et intérêts ».

Pour lui, cette revendication « émane de la profondeur de notre vision nationale, de notre fidélité aux martyrs de la nation et de ses vaillants hommes qui ont combattu la colonisation française et ont payé de leur sang pour défendre la nation dont les richesses ont été pillées pendant des décennies de colonisation, où le processus de construction a été ralenti, et où la Tunisie a été privée de développement et de prospérité ». Néanmoins, il précise que « l'appel lancé à la France n'est pas un appel à la rupture. Nous exprimons une demande légitime qui, si elle est satisfaite, ouvrirait de plus larges horizons dans les relations bilatérales sur un pied d'égalité, et fermerait le douloureux épisode colonial. Nous réaffirmons la nécessité de sauvegarder nos intérêts avec la France, et d'autres pays amis... que la coopération continue dans les différents secteurs avec justice et équité sans toucher aux affaires intérieures et à la décision nationale des deux pays ».

Qui est Mondher Thabet? ( Part 1)


Source Wikipedia

[Mondher Thabet préside depuis 2006 le Parti Social Démocrate ( PSD) . ]

Monsieur Mondher Thabet est rédacteur en chef de la revue L'HORIZON Organe du Parti. Il est un membre de la chambre des conseillers depuis Juillet 2008. Il est le Vice Président de l'Internationale Libérale et membre du bureau exécutif du Réseau Libéral Arabe


Source tunisie numerique ( 12/01/2011)
M. Mondher Thabet, secrétaire général du Parti social libéral (PSL), a déclaré, il y a quelques minutes, dans le journal de 20h de la chaine nationale "Tunisie 7" qu'il y avait une intention de censurer Facebook et fermer l'Internet comme étant une solution pour arrêter la propagation des "rumeurs" dans les réseaux sociaux. La décision a été d'emblée rejetée pour assurer la liberté d'expression.
Par contre, une telle sage décision n'était pas prise dans l'Algérie où beaucoup de rumeurs, qui circulent dans les réseaux sociaux, affirment que l'Etat est responsable de la fermeture de Facebook et Twitter en l'Algérie.

Qui est Mongi Khamassi? (Part 1)






Mongi Khamassi, originaire du Kef, fait partie des fondateurs du Parti social-libéral (PSL) dont il est membre pendant 17 ans avant de démissionner en septembre 2005. Il dépose alors une demande pour créer un nouveau parti, l'autorisation lui étant accordée moins de quatre mois plus tard, ce qui est considéré comme un record en Tunisie.


Khamassi ayant été élu député du PSL lors des élections législatives du 24 octobre 2004, le PVP obtient un siège à la Chambre des députés dès sa création. En 2009, à l'occasion de sa première expérience électorale, le parti remporte un total de six sièges.


Lors de son congrès fondateur, tenu les 12 et 13 décembre 2008, le secrétaire général Khamassi est reconduit à son poste et les dix nouveaux membres du bureau politique élus par les membres du conseil national[1]. Les représentants des partis écologistes marocain, algérien, égyptien et palestinien présents au congrès décident la constitution d'un Rassemblement arabe des partis verts et des mouvements écologiques dont la présidence est confiée à Khamassi[1]. Le parti compte alors treize fédérations implantées à Ras Jebel, Zarzis, Gafsa, Kairouan, Sfax, Nabeul, Le Kef, Jendouba, Siliana, La Manouba, Tunis et Ben Arous[2].


Il convient de noter que de nombreux partis verts, notamment les Verts français[3] et les Verts européens[4], ont dénoncé la création de ce parti en déclarant que le véritable parti écologiste tunisien est en réalité le mouvement Tunisie verte, dont le dossier, deux ans après son dépôt, n'avait toujours pas été accepté par le ministère de l'intérieur.

Qui est Mohamed Bouchicha? ( Part 1)

Source Radio Canada (21/01/2011)
Mohamed Bouchiha est un ancien journaliste qui fait le saut en politique en 1981 au sein du Parti de l'Unité Populaire (PUP), dont il est le chef. Il se présente aux présidentielles de 2004 et de 2009.
Ses liens avec la famille Trabelsi (famille de l'épouse de Ben Ali) réduisent ses chances de se positionner sur le nouvel échiquier politique du pays.

dimanche 23 janvier 2011

Qui est Hamma Hammami? ( part 1)



Source Wikipedia

Hamma Hammami, né le 8 janvier 1952 à El Aroussa , est un homme politique tunisien d'extrême gauche.

Il est le porte-parole d'un parti longtemps clandestin : le Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT). Professeur de lettres et civilisation arabe, il dirige le journal interdit El Badil et a appartenu à l'organisation clandestine Le Travailleur tunisien.

Hammami entre dans la clandestinité en février 1998. Auparavant, il est condamné plusieurs fois et purge des peines de prison entre 1972et 1995, dont l'une liée à une affaire de droit commun qu'il conteste. Durant ces différents procès, il est reconnu coupable des chefs d'inculpations suivants : atteinte à la sûreté de l'État, appartenance à une association non reconnue (Le Travailleur tunisien), outrage à l'ordre public et propagation de fausses nouvelles, maintien d'une association non reconnue (PCOT), diffusion de tracts de nature à perturber l'ordre public, tenue de réunions non autorisées et collecte d'argent sans autorisation, etc.

Il est condamné le 14 juillet 1999 par contumace par le Tribunal correctionnel de Tunis à 9 ans et 3 mois de prison pour maintien d'une association qui appelle à la haine, outrage à l'ordre public, outrage à la magistrature, diffusion de tracts susceptibles de troubler l'ordre public, appel à la rébellion et incitation des citoyens à violer les lois du pays, organisation de réunions sans autorisation et mise à la disposition d'un local pour réunions non autorisées. Il choisit alors de continuer à vivre dans la clandestinité jusqu'au 2 février 2002, date à laquelle il se présente devant le Tribunal correctionnel de Tunis pour faire opposition à son jugement. Il se voit alors confirmer sa peine. Il est libéré quelques mois plus tard.

Hammami est marié à Radhia Nasraoui (avocate et militante des droits de l'homme) et père de trois filles : Nadia, Oussaïma et Sarah.

Qui est Mokhtar Trifi? ( Part 1)


Source Nouvel Observateur ( 20-26 janvier 2011)

60 ans.

Ancien journaliste, avocat, il est à la tête de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme (LTDH) depuis octobre 2000.

Il s'est illustré dans la défense d'opposants et de syndicalistes.


Qui est Ridha Chalghoum? ( part 1)





Source Business News (15/01/2010)

M. Mohamed Ridha Chalghoum, nommé, jeudi 14 janvier 2010, ministre des Finances, est né à Gafsa en 1962. Il est titulaire d'un diplôme d'études supérieures, spécialité financement du développement, et d'une licence en sciences économiques. Il est également diplômé de l'Institut de défense nationale.

Avant sa récente nomination, M. Mohamed Ridha Chalghoum a occupé le poste de président du Conseil du marché financier ( CMF) .

Il a également assumé différentes fonctions dont celles de chef de cabinet du ministre des finances et de directeur général des avantages fiscaux et financiers au même ministère.

Il a également été directeur de l'épargne et du marché financier au ministère des finances.

M. Mohamed Ridha Chalghoum a été nommé, en septembre 2006, membre du conseil économique et social. Il est chevalier de l'ordre de la République, marié et père de trois enfants.

Qui est Abdejalil Bedoui? ( part 1)





Biographie issue de Business News ( 18/01/2011)

Abdejalil Bedoui est actuellement ministre auprès du Premier Ministre, il a effectué ses études secondaires à Monastir et ses études universitaires à Grenoble (France) où il a obtenu le diplôme d'études spécialisées en Economie en 1974, puis le diplôme d'Etudes spécialisées en Sciences Politiques en 1975.


Après avoir enseigné en 1976 à l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Grenoble, il a rejoint la faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Tunis, où il a soutenu une thèse de Doctorat en Economie du développement, en 2003, avant d'obtenir le grade de maître de conférences en 2004.

M. Abdejalil Bedoui est expert auprès de l'Union Générale Tunisienne du Travail. Il a mené plusieurs activités durant plusieurs années au sein de l'organisation ouvrière.


Il est connu pour ses activités au sein de la
Ligue Tunisienne pour la défense des droits de l'homme et du haut comité des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Il a assumé un poste de responsabilité au sein de l'Association des économistes tunisiens et au sein de l'association des économistes maghrébins.


Il a été membre du conseil d'Administration du Centre des recherches sociales et économiques de Dakar et a été accrédité, en qualité d'expert, auprès de plusieurs organisations onusiennes.


M. Abdeljalil Bedoui est marié et père de deux enfants.

Qui est Moncef Marzouki ? (part 1)

Moncef Marzouki (المنصف المرزوقي), de son nom complet Moncef Ben Mohamed Bedoui-Marzouki, né le 7 juillet 1945 à Grombalia, est un homme politique et médecin tunisien.

Docteur en médecine de l'Université de Strasbourg en 1973, ancien interne des hôpitaux et assistant à la faculté de médecine de Strasbourg, il est spécialiste en médecine interne, neurologie et santé publique. De 1981 à 2000, il est professeur en médecine communautaire à l'Université de Sousse.

Il débute son engagement en faveur des droits de l'homme en 1980 en entrant à la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH). En 1985, il est élu par le troisième congrès comme membre de son comité directeur puis, en 1987, désigné au poste de vice-président chargé de l'éducation du public et de la formation des militants. En 1989, il est élu à l'unanimité comme président de la LTDH. Toutefois, le 14 juin 1992, l'organisation est dissoute suite à son opposition à une nouvelle loi sur les associations. Marzouki constitue alors en 1993 le Comité national pour la défense des prisonniers d'opinion qui est déclaré illégal. La LTDH est finalement légalisée à nouveau en mars 1993 mais, face aux pressions diverses, Marzouki annonce lors du congrès tenu en février 1994 sa décision de ne plus briguer aucune fonction au sein de l'organisation.

Par ailleurs, il décide de présenter sa candidature à l'élection présidentielle du 20 mars 1994. Pourtant, il ne parvient pas à réunir le nombre nécessaire de signatures requises afin de participer à l'élection et sera même plus tard emprisonné et interdit de passeport. De 1989 à 1997, il est également membre du comité directeur de l'Organisation arabe des droits de l'homme basée au Caire et membre actif de la section tunisienne d'Amnesty International. Il est désigné président de la commission arabe des droits de l'homme entre 1996 et 2000 et porte-parole du Conseil national pour les libertés en Tunisie, poste qu'il occupe du 10 décembre 1998 au 16 février 2001.

Il préside depuis le 25 juillet 2001 le Congrès pour la république, parti qu'il a fondé et qui n'est pas reconnu par les autorités tunisiennes avant la révolution tunisienne de 2011. Le 17 janvier 2011, Marzouki annonce sa candidature à la présidentielle et rentre de son exil le lendemain.

Écrivain bilingue, il a publié seize livres en arabe et quatre en français, traitant de médecine communautaire, d'éthique médicale, des droits de l'homme et du problème de la démocratisation dans les pays arabo-musulmans.

Source Wikipedia

Qui est Mohamed Nouri Jouini (part 1)


D'après Leaders (26 octobre 2009)

EDUCATION
  • PhD en Sciences de décision, University of Oregon, Eugene, OR, USA, 1992
  • DEA en Méthodes Quantitatives, Institut Supérieur de Gestion de Tunis, Tunisie, 1987
  • Diplôme de Hautes Etudes Commerciales, Institut des Hautes Etudes Commerciales, Carthage, Tunisie, 1985

EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

Position actuelle

  • Ministre du Développement et de la Coopération Internationale depuis Septembre 2002
  • Professeur de Sciences de décision depuis 1994, Université de Tunis

Positions antérieures

  • 2001-2002 : Secrétaire d'Etat chargé de la Privatisation
  • 1996-2001 : Conseiller économique auprès du Président de la République
  • 1996-2001 : Membre du Conseil de la Banque Centrale de Tunisie
  • 1995-1996 : Directeur de l'Institut Supérieur de Gestion de Sousse, Tunisie
  • 1994-1995 : Professeur de Sciences de décision à l'Université du Tunis, Tunisie
  • 1993-1994 : Maître-assistant à l'Université de Tunis, Tunisie

Décorations

  • Ordre du Mérite National au titre du secteur de l’éducation et des sciences
  • Grand officier de l’ordre du 7 Novembre
  • Grand officier de l’ordre de la République

INFORMATION PERSONNELLE

  • Age : 46 ans
  • Marié et père de deux enfants

Qui est Habib M'barek ? (part 1)


D'après Business News (18 janvier 2011)

M. Habib M'barek, nommé ministre de l'Agriculture et de l'Environnement au sein du gouvernement d'union nationale dont la composition a été annoncée lundi, est né le 7 août 1951 à Gafsa.

M. M'barek est titulaire d'un diplôme d'études supérieures en Pharmacie, spécialité Biologie, de la Faculté de Pharmacie et de Médecine de Bordeaux.
De 1977 à 1984, il occupe le poste de chef de service de pharmacie et du laboratoire de biologie à l'hôpital régional de Gafsa.
Il enseigne, durant la même période, à l'école des infirmiers et de biologie de Gafsa.
De 1989 à 2004, M. Habib M'barek est membre de la Chambre des Députés.

Il a, à ce titre, été président de la commission parlementaire des affaires sociales et de la santé publique, président de la commission de l'agriculture, de l'industrie et du commerce, membre de la commission parlementaire de suivi des relations avec le Parlement Européen, membre du comité exécutif de l'Union des parlementaires africains et membre du conseil consultatif maghrébin.
Il est nommé Maire de la ville de Gafsa de 1985 à 1990.

Entre 1992 et 1994, il est secrétaire Général du Comité de coordination du RCD de Gafsa avant d'être, en 2000-2001, secrétaire permanent du RCD chargé de la jeunesse et de l'éducation.
En 2001, il est secrétaire général adjoint du RCD, chargé des relations internationales.
Entre 2001 et 2004, M. Habib M'barek est nommé ministre de la santé publique.
Il a ensuite été ambassadeur de Tunisie à Madrid (2004-2007), puis à Alger (2007-2011).
Il est marié et père de 4 enfants.

Qui est Moncer Rouissi ? (part1)


D'après Wikipédia (23 janvier 2011)

Moncer Rouissi (منصر الرويسي), né le 9 septembre 1940, est un homme politique tunisien.

Biographie

Il effectue ses études universitaires à l'Université de Toulouse où il obtient au bout de quatre ans une licence en sociologie, lettres et sciences sociales ; il étudie ensuite à Paris, où il obtient au bout de six ans un diplôme de démographie générale et d'expert-démographe à l'Institut de démographie de l'Université Paris 1[1] et un doctorat en sociologie à l'Université Paris-Descartes[2]. Il devient un cadre dirigeant de l'Union générale des étudiants de Tunisie, que ce soit à Toulouse ou à Paris[2]. Il a notamment l'occasion d'assister aux cours et conférences d'Alain Touraine, Pierre Bourdieu, Raymond Aron, Georges Gurvitch ou Jacques Berque[2].

Il retourne à Tunis en 1966 et intègre le Centre d'études et de recherches économiques et sociales[2]. Il rédige alors de nombreux articles et études et contribue à plusieurs ouvrages collectifs[2]. Il publie également sous son nom, entre autres, Une oasis du Sud tunisien, le Jerid1971), un essai d'histoire sociale, et Population et société au Maghreb (1977)[2] aux éditions tunisoises de Cérès Productions. En 1979, il est sollicité par l'Organisation des Nations uniesSyrie[2] ; l'ONU le nomme ensuite pour une mission au Maroc entre 1980 et 1983[2]. ( (ONU) qui l'envoie pour une mission de treize mois en

En 1987, lorsque Zine el-Abidine Ben Ali arrive au pouvoir, ce dernier fait de Rouissi son conseiller[2]. Il l'accompagne pour sa première visite en France en 1988, puis à l'ONU en 1989[2]. Rouissi devient le directeur de campagne de Ben Ali pour l'élection présidentielle de 1989[2]. Il est nommé par la suite ministre des Affaires sociales, poste qu'il occupe jusqu'en 1991. En février de cette année, il devient ministre de la Culture pur huit mois[3]. Le mois suivant, il devient ministre-conseiller à la présidence de la République[3]. En juin de l'année suivante, il est nommé ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, poste qu'il occupe jusqu'au 23 janvier2001 lorsqu'il devient ministre de l'Éducation[2] en remplacement d'Ahmed Iyadh Ouederni. En septembre 2002, son portefeuille prend le nom de « ministère de l'Éducation et de la Formation »[3]. Il est finalement remplacé le 25 août 2003 par Mohamed Raouf Najjar[3].

Le 29 septembre 2003, il est nommé ambassadeur de Tunisie en France[2] ; il le devient officiellement le 1er novembre, et ce jusqu'au 7 mai 2005. Membre nommé de la Chambre des conseillers depuis juillet 2005[3], il est le président du Comité supérieur des droits de l'homme et des libertés fondamentales depuis le 26 janvier 2007[3]. Il est par ailleurs membre du comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) depuis juillet 2003[4],[5].

Sa nomination le 17 janvier 2011 au sein du « gouvernement d'union nationale » conduit par Mohamed Ghannouchi, après la fuite de l'ancien président Zine el-Abidine Ben Ali durant la révolution tunisienne, cristallise la colère de la population qui exige la formation d'un gouvernement excluant les personnalités du RCD dont Moncer Rouissi est encore membre. Celui-ci quitte finalement ce parti le 20 janvier 2011[6].

Neveu de Youssef Rouissi, il est marié et père d'un enfant. Il est un grand admirateur de la poésie de Nizar Kabbani[2].



Qui est Tayeb Baccouche ? (part 1)


D'après businessnews ( 18 janvier 2011)

M. Taieb Baccouche, nommé ministre de l'Education au sein du gouvernement d'union nationale dont la composition a été annoncée lundi, est né en 1938 à Kairouan.

M. Baccouche est titulaire d'un doctorat d'Etat en linguistique (Paris Sorbonne, 1980), d'une agrégation d'arabe (Paris Sorbonne, 1968), d'un DES en linguistique (Paris Sorbonne, 1966), d'une licence d'Arabe (ENS de Tunis, 1965), d'un CES de langue et de littérature françaises (1964) et d'un CES d'histoire ancienne et d'archéologie (1963).
Il est enseignant chercheur à l'Université de Tunis depuis 1969.

Entre 1995 et 2002, il est président de l'association tunisienne de linguistique.
Il a occupé plusieurs postes de responsabilité dans nombreux secteurs, dont le secrétariat général de la fédération de l'enseignement supérieur entre 1974 et 1977.
Entre 1981 et 1984, M. Baccouche est secrétaire général de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT).
Il est directeur du journal Echaab de 1981 à 1985.
Il est auteur ou co-auteur de très nombreux ouvrages et articles, en arabe et en français, sur la linguistique, la sociopolitique et les Droits de l'Homme.
Depuis 1998 et jusqu'à sa récente nomination, M. Taieb Baccouche était président de l'Institut Arabe des Droits de l'Homme.

Qui est Mohamed Jegham ? (part 1)


D'après wikipédia (23 janvier 2011)

Mohamed Jegham
(محمد جغام), né le 8 août 1943 à Hammam Sousse, est un homme politique et homme d'affaires tunisien.

Jeunesse

Mohamed Jegham devient orphelin de son père à deux ans puis de sa mère à l'âge adulte[1].

Après des études effectuées à Sousse et à Tunis, il est licencié en économie et diplômé de l'École nationale d'administration[1].

Fonctionnaire et homme d'affaires

À l'âge de 25 ans, il entre au ministère de l'Intérieur[1]. Jegham est successivement nommé délégué à Béja, Gafsa et Jendouba, premier délégué de la délégation de Tunis-Sud, secrétaire général du gouvernorat de Bizerte et enfin gouverneur de Gabès[1].

Nommé président-directeur général (PDG) des Ateliers mécaniques du Sahel en 1980, Jegham devient ensuite PDG de la Société d'études et de développement de Sousse-Nord en 1983[1]. En 1988, il est nommé directeur général des affaires régionales au ministère de l'Intérieur[1].

Il travaille depuis 2005 à la General Mediterranean Holdings[2].

Homme politique

Il fait son entrée au gouvernement le 26 juillet 1988 en tant que ministre du Tourisme et de l'Artisanat. Le 20 janvier 1995, il est nommé ministre de l'Intérieur, succédant ainsi à Abdallah Kallel[1]. Le 20 janvier 1997, il est nommé ministre-directeur du cabinet présidentiel[1] puis, le 17 novembre 1999, ministre de la Défense nationale, poste qu'il occupera durant quatorze mois[1]. Il quitte le gouvernement le 23 janvier 2001 pour être nommé ambassadeur à Rome le 30 mars[1].

Mohamed Jegham entre au comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique en 1988, à l'occasion du congrès du Salut ; son mandat est reconduit en 1993 et 1999 et ce jusqu'au congrès de l'Ambition tenu en 2003. Il est aussi membre de son bureau politique du 25 janvier1995 au 26 janvier 2001.

Il est par ailleurs député de la circonscription de Sousse durant les neuvième et dixième législatures, de 1994 à 2004. Il occupe aussi la fonction de maire de Hammam Sousse.

Sa nomination le 17 janvier 2011 au poste de ministre du Commerce et du Tourisme au sein du « gouvernement d'union nationale » conduit par Mohamed Ghannouchi, après la fuite de l'ancien président Zine el-Abidine Ben Ali durant la révolution tunisienne, cristallise la colère de la population qui exige la formation d'un gouvernement excluant les personnalités du Rassemblement constitutionnel démocratique (ancien parti présidentiel) dont Mohamed Jegham est encore membre. Celui-ci quitte finalement ce parti le 20 janvier 2011[3].

Vie privée

Mohamed Jegham est marié à sa cousine, avec qui il a trois enfants[1].