lundi 24 janvier 2011

Qui est Mongi Khamassi? (Part 1)






Mongi Khamassi, originaire du Kef, fait partie des fondateurs du Parti social-libéral (PSL) dont il est membre pendant 17 ans avant de démissionner en septembre 2005. Il dépose alors une demande pour créer un nouveau parti, l'autorisation lui étant accordée moins de quatre mois plus tard, ce qui est considéré comme un record en Tunisie.


Khamassi ayant été élu député du PSL lors des élections législatives du 24 octobre 2004, le PVP obtient un siège à la Chambre des députés dès sa création. En 2009, à l'occasion de sa première expérience électorale, le parti remporte un total de six sièges.


Lors de son congrès fondateur, tenu les 12 et 13 décembre 2008, le secrétaire général Khamassi est reconduit à son poste et les dix nouveaux membres du bureau politique élus par les membres du conseil national[1]. Les représentants des partis écologistes marocain, algérien, égyptien et palestinien présents au congrès décident la constitution d'un Rassemblement arabe des partis verts et des mouvements écologiques dont la présidence est confiée à Khamassi[1]. Le parti compte alors treize fédérations implantées à Ras Jebel, Zarzis, Gafsa, Kairouan, Sfax, Nabeul, Le Kef, Jendouba, Siliana, La Manouba, Tunis et Ben Arous[2].


Il convient de noter que de nombreux partis verts, notamment les Verts français[3] et les Verts européens[4], ont dénoncé la création de ce parti en déclarant que le véritable parti écologiste tunisien est en réalité le mouvement Tunisie verte, dont le dossier, deux ans après son dépôt, n'avait toujours pas été accepté par le ministère de l'intérieur.

1 commentaire:

  1. Au sujet du PVP:

    "Parti écologiste fantoche créé de toute pièce par le régime, le Parti vert pour le progrès
    (PVP) qui a publié un communiqué stigmatisant les émeutiers du bassin minier, tout en demandant
    une grâce présidentielle pour les condamnés : « le bureau politique désapprouve le soutien de certains prétendus défenseurs des droits de l’Homme tunisiens à ces étrangers ; soutien qui s’inscrit dans le cadre de la propagande politique au service d’agendas qui n’ont rien à avoir avec les aspirations actuelles du
    peuple et du pays. […] Le bureau réitère son appel au chef de l’État pour qu’il intervienne, conformément à ses prérogatives constitutionnelles, en graciant les personnes condamnées dans cette affaire et en faisant
    la joie de leurs familles et proches. Le PVP est totalement confiant dans la compassion du chef de l’État envers tous les Tunisiens, notamment les jeunes », cité par As-Sabah, 8 février 2009.

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