dimanche 23 janvier 2011

Qui est Mohammed Ghannouchi ? (part 1)


Ce premier ministre du gouvernement de transition post Benalienne ne fait pas l'unanimité, que peut on lire sur lui sur internet ?




D'après Wikipédia (article du 23 janvier 2011) :

Formation

Après des études au lycée secondaire de Sousse, il obtient une licence en sciences politiques et économiques à l'Université de Tunis. Il est ensuite admis à l'École nationale d'administration de Tunis[1] puis effectue un stage au ministère français des Finances à Paris. Il rentre ensuite en Tunisie et intègre le secrétariat d'État au Plan et à l'Économie nationale où il occupe plusieurs postes[2].

Carrière ministérielle

L'ascension vers des postes de responsabilité liés à l'économie et aux finances continue. En 1975, Ghannouchi est nommé directeur de la Planification générale. Le 27 octobre 1987, il devient ministre délégué auprès du Premier ministre Zine el-Abidine Ben Ali en charge du Plan.

Après le coup d'État du 7 novembre 1987, Ghannouchi est nommé le 26 juillet 1988 ministre du Plan, le 11 avril 1989 ministre du Plan et des Finances, le 3 mars 1990 ministre de l'Économie et des Finances et le 20 février 1991 ministre des Finances. En 1992, il devient ministre de la Coopération internationale et de l'Investissement extérieur et participe à plusieurs reprises à des négociations avec les institutions financières dont la Banque mondiale. Il occupe ce poste jusqu'à sa nomination en tant que Premier ministre le 17 novembre 1999.

Premier ministre

Il ne fait son entrée au bureau politique du parti présidentiel, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) qu'en 2002. Il est troisième dans l'ordre protocolaire des cérémonies officielles derrière son prédécesseur Hamed Karoui, premier vice-président du parti au pouvoir, et le président de la République[1]. Le 5 septembre 2008, il devient l'unique vice-président du parti.

Suite à l'immolation d'un jeune marchand de rue, Mohamed Bouazizi, à Sidi Bouzid, le 17 décembre 2010, le président Zine el-Abidine Ben Ali voit son régime fortement contesté et annonce avoir limogé son gouvernement. Néanmoins, lors du remaniement ministériel, il conserve son poste de Premier ministre. Cependant, après le départ précipité de Ben Ali du pays le 14 janvier 2011, Mohamed Ghannouchi, profitant de la vacance du pouvoir (que l'on considérait alors comme temporaire), déclare s'auto-investir de l'intérim présidentiel lors d'une allocution télévisée, situation qui dure pendant 24 heures, avant que la vacance définitive ne soit constatée par le Conseil constitutionnel qui désigne alors à ce poste le président de la Chambre des députés, Fouad Mebazaa, en vertu de l'article 57 de la Constitution tunisienne.

Ghannouchi forme un nouveau gouvernement d'union nationale le 17 janvier 2011[3], mais la présence de membres du RCD à des postes clés provoque, en moins de 24 heures, la colère de la population et la démission de plusieurs ministres d'opposition, fragilisant d'autant plus le nouveau pouvoir[4]. Le départ du RCD de Mohamed Ghannouchi le jour même n'a aucun effet sur la suspicion que l'opinion publique tunisienne entretient à son égard[5].

Vie privée

Mohamed Ghannouchi est marié et père de deux enfants.

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